Monsieur l’Abbé Boyer, curé de Cabannes, grâce à un héritage de Monsieur Viala Lacoste, fait l’acquisition du terrain sur lequel se dresse actuellement l’école.

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Très vite, l’héritage s’avère insuffisant et il faut vendre les locaux en cours de construction.

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Le propriétaire suivant Monsieur François Romuald Dumas, fait terminer la construction. L’établissement  est inauguré en Mai 1893. On le baptise Saint Louis et il accueille les garçons. Monsieur l’Abbé Boyer achète alors un second terrain chemin de la Carita et y fait construire l’école Sainte Madeleine inaugurée en 1910.

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Les deux écoles fonctionnent séparément. En 1937, l’amicale des Ecoles Libres de Cabannes voit le jour et reçoit en don les deux établissements Saint Louis et Sainte Madeleine.

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En 1960, Saint Louis n’a plus qu’une classe. Sainte Madeleine signe un contrat simple avec l’Etat. Elle compte alors 50 élèves répartis en deux classes et devient mixte en 1965.

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De 1965 à 1973, Saint Louis devient annexe de l’Institut Fontlongue de Miramas sous la direction de Monsieur Desachy. L’augmentation du nombre des internes impose un aménagement des locaux dont Fontlongue n’a pas les possibilités, ce qui motive la fermeture de l’annexe. Pendant ce temps, Sainte Madeleine, sous la direction de sœur Saint Laurent, ouvre en 1974 une quatrième classe. Le nombre d’élèves ne cessant d’augmenter les locaux de la carita s’avèrent trop exigus. Certaines classes viennent donc s’installer dans ceux de Saint Louis. En 1977, Sainte Madeleine s’installe définitivement dans les murs de Saint Louis en septembre. Petite anecdote : Sœur Laurent disait « J’espère qu’au Paradis, Saint Louis et Sainte Madeleine sont d’accord pour ce petit changement. »

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En 1983, sœur Saint Laurent part à la retraite, c’est le départ des religieuses mais aussi la signature du contrat d’association.

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Voilà notre école a plus de cent ans…Si nous devons faire un vœu, que ce soit de transmettre cet amour de cette école à nos enfants, qu’à leur tour ils en prennent soins et qu’en 2093 de nouvelles générations de Cabannais fêtent son bicentenaire. »

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